Le stress qualifie à la fois une situation contraignante et les processus physiologiques mis en place par l'organisme pour s'y adapter. Chez l'adulte, le stress peut avoir des origines physiques, pathogéniques, chimiques et biochimiques de l'organisme. Ses conséquences diffèrent selon l'individu et selon que le stress soit temporaire ou chronique.
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Dans les sociétés actuelles, les causes socio-psychiques semblent les plus fréquentes, notamment en milieu professionnel.
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À court terme, un stress modéré n'est pas nécessairement mauvais, sinon indispensable, mais ses effets à long terme peuvent engendrer de graves problèmes de santé. Le stress fait partie des troubles psychosociaux.
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Le stress est une réponse de l'organisme pour maintenir l'équilibre biologique dans un état fonctionnel. En psychologie, la notion de stress regroupe plusieurs notions ; le changement, la cause extérieure provoquant la réaction, l'agent stressant ; on peut désigner ceci par les termes de ''contrainte'' ou de ''pression nerveuse'' ; et la réaction d'adaptation à cette contrainte, qui peut être désigné par le terme ''tension nerveuse''. L'étude du stress fait également intervenir la médecine, la psychologie et la sociologie.
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Le stress possède souvent une connotation négative parce que les individus l’associent à la peur ou la colère, qui sont des émotions perturbantes. Cependant, une grande joie, un grand succès peuvent aussi provoquer des réactions physiologiques : tension musculaire, fatigue, etc . Il existe deux types de stress : le stress aidant, bénéfique pour l'organisme humain (''eustress'') et le stress nuisible, gênant (''dystress''). Si le niveau de tension est adapté à la situation, à l’action, il est bénéfique. Si au contraire, il n’est pas adapté, disproportionné, il y aura encore plus de tensions et donc, des conséquences physiologiques et psychologiques.
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Les humains ont toujours dû faire face à des situations déstabilisantes et qui provoquent un déséquilibre. Ces nombreuses situations sont connues, ce sont, par exemple, les inquiétudes concernant l'avenir économique, la vieillesse, la santé, le décès d’une personne proche, etc. La plupart du temps, l'humain se contente d’essayer de résoudre le problème sans essayer de savoir d’où il vient. La personne va donc percevoir les demandes de son environnement, les traiter, et tenter de réagir à ces dernières par le biais d’une gamme de comportements innés et acquis qui constitue un « potentiel personnel » de réponse, potentiel pouvant différer grandement d’une personne à l’autre.
Si le stress continue trop longtemps, l'organisme
se fatigue, la dépression peuvent aussi apparaître.
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Le stress va non seulement avoir des effets physiologiques, mais aussi psychologiques. Lorsque l'individu fait face à une situation stressante, son comportement ainsi que sa perception de l’environnement sont modifiés. Cependant, chaque individu réagit de façon différente face à une situation semblable. Ce qui peut être véritablement stressant pour un individu, peut-être simplement gênant pour un autre. C’est la façon de voir de l'individu, de ressentir un évènement qui le rend plus ou moins stressant. Il y a des incidents, des situations qui sont considérées comme étant stressantes en général par la plupart des individus. Donc, si la demande adaptative persiste, il arrive un moment où l’organisme ne peut plus fournir l'effort qui lui est demandé ; il est incapable de compenser les dépenses d’énergie et les défenses immunitaires faiblissent rendant plus sensibles aux agressions externes. L’épuisement va se caractériser par un retour à la phase initiale de choc, mais cette fois les phénomènes d’épuisement l’emportent sur la défense active et peuvent conduire jusqu’à la maladie ou la mort.
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L’épuisement provient du fait que l’organisme a dû fonctionner en surrégime et que par décompensation il fonctionne mal. Le cœur, les artères, l’estomac, les intestins, la peau ou les défenses immunitaires sont atteints de maladies telles que les ulcères, l’hypertension voire l’infarctus, l’asthme, l’eczéma, le cancer, etc. Pour autant, les causes ne sont pas claires : même si le stress en lui-même peut induire des changements comportementaux délétères (prise de toxiques, hyper alimentation), il semble qu'il puisse générer directement des anomalies et il s'agit, en particulier, d'un facteur de risque reconnu de maladies cardio-vasculaires.
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La majorité des événements de la vie liés au stress, surtout ceux situés en haut de l’échelle, les plus puissants, correspond à des situations nouvelles auxquelles un individu doit s’adapter. Or, cette nécessité d’adaptation aux modifications de l’environnement est corrélée à la notion de stress.