Parmi les troubles du sommeil, l’insomnie est le trouble le plus fréquemment chez les sujets insomniaques. Si la majorité des insomnies est liée à des problèmes relativement bénins, les troubles du sommeil peuvent, parfois, être le signe d’une maladie... D'où l'intérêt de consulter son médecin traitant pour écarter tout risque d'une hypothétique pathologie.
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Quand les troubles du sommeil se prolongent, ils ont des répercussions négatives sur la santé physique et psychique. Il ne faut pas hésiter alors à consulter un médecin. L’insomnie chronique touche près de 20 % de la population française.
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Les troubles du sommeil les plus courants causant l'insomnie sont le stress, les syndromes anxieux ou les états d'agitation ainsi que les problèmes digestifs. Les syndromes dépressifs sont souvent cause d'insomnie mais en sont parfois la conséquence. Toute maladie peut entraîner un trouble du sommeil : douleurs chroniques, fièvre, essoufflement. Certaines insomnies sont directement la conséquence d'une alimentation inadaptée, en particulier la prise excessive ou trop tardive de caféine. Elles peuvent être la conséquence d'un traitement.
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L’anxiété et le stress sont les premières causes d’un mauvais sommeil, ainsi que les facteurs liés à l’environnement (bruit, déménagement, etc.). Parfois, d’autres problèmes peuvent provoquer des troubles du sommeil, tels que les ronflements, les douleurs, une mauvaise literie, des excès de caféine ou d’alcool.
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Si la grande majorité des insomnies sont liées à des perturbations psychologiques relativement bénignes, les troubles du sommeil peuvent être le signal d’une maladie physique. Ils peuvent alerter sur le diabète, par exemple, l’hyperthyroïdie, une maladie infectieuse, des problèmes cardiovasculaires, des troubles neurologiques ou de l’arthrose. Il est donc nécessaire de rechercher ces maladies lorsque le sommeil est perturbé.
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Certains médicaments, tels que les corticoïdes ou certains décongestionnants, de même que la nicotine, peuvent être responsables d’insomnie. L’insomnie peut se révéler comme l’un des symptômes d’une autre maladie psychique. L’insomnie de milieu et de fin de nuit sont ainsi caractéristiques des dépressions. Des troubles du rythme veille-sommeil peuvent apparaître chez des personnes soumises au décalage horaire, ou qui travaillent de nuit (travail par équipes, personnel soignant).
Deux types de pathologies aptes
à générer des insomnies :
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Apnée du sommeil
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Le cycle normal du sommeil est interrompu par de nombreux arrêts (pauses) de la respiration. Les conséquences de ces apnées sont une diminution du taux d'oxygène dans le sang et souvent des micro-réveils. Le sujet ne s'en souvient généralement pas le lendemain, mais se plaint de somnolence durant la journée. La plupart du temps ce trouble est de nature obstructive : il est question de syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS). Ce type d'apnée est souvent lié à l'obésité.
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Syndrome des jambes sans repos
ou ''impatiences''. Ces symptômes sont souvent décrits comme étant des sensations tactiles imposant le mouvement des membres concernés. La personne a un besoin impérieux de bouger dans le but de faire disparaître cette sensation, empêchant la survenue du sommeil et induisant un besoin de sommeil.
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Syndrome des mouvements périodiques, qui se différencie du syndrome des jambes sans repos en ceci qu'il survient pendant le sommeil, la personne n'en ayant pas conscience, les mouvements étant involontaires et rythmés (un mouvement toutes les 20 à 40 secondes). Ce syndrome entraine des micro-réveils fréquents induisant un sommeil de mauvaise qualité, avec pour corollaire une somnolence ou fatigue diurne. Il touche 10 à 15 % de la population, et plus de 50 % chez les personnes de plus de 50 ans. Il est souvent associé au syndrome des jambes sans repos. Il existe une forme idiopathique ou primaire. Les causes secondaires sont les carences martiales, l'insuffisance rénale, certains médicaments. Tout comme le syndrome des jambes sans repos il résulte d'un dysfonctionnement du système dopaminergique.
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Bien dormir est une notion qui varie selon les individus. En effet, nous ne sommes pas égaux devant le nombre d’heures de sommeil dont notre organisme a besoin pour récupérer, ni devant la qualité de nos nuits. Mais avoir le sentiment de bien dormir est essentiel pour une bonne qualité de vie.